Ekho-Ekho

Variation autour de l’écho. Travail à partir du texte d’Ovide.
• Installation  pour le collectif Ekhô Ekhô
Dans la nuit, des mots s’éclairent. Les mots de Narcisse et d’Echo. Dialogue impossible, amour impossible. Des paroles qui se déforment, se métamorphosent pour produire un nouveau sens. Soulignements, chemins de lumière, éclairage brut : on a fait avec les moyens du bord pour accompagner une chute inévitable.
Triptyque scandant trois moments de cette histoire.
• variation sur le thème de l’écho. Collab. 171 canons x Ovide
– Un merci au Collectif Points de Suspension pour les châssis

Le jour, les textes, adaptés d’une traduction des Métamorphoses, se lisent ainsi :
• il advint qu’un homme cria : « y a-t-il quelqu’un près de moi ? » « moi », répondit-elle.
• « viens ! »
« Viens ! »
« Ici, reprend-il, réunissons-nous! » il n’y avait pas de mot auquel elle pût répondre avec plus de plaisir : « unissons-nous! »
• « hélas ! »
« Hélas ! » les dernières paroles qu’il prononça, en jetant un regar dans l’Inde furent : « hélas ! Enfant que j’ai vainement chéri ! »
« Hélas ! Enfant que j’au vainement chéri ! »
Il avait dit : « adieu »
« Adieu » répliqua Écho..


Projet réalisé au sein du collectif 171 canons.